Les Glden State Warriors se sont inclinés face aux Portland Trail Blazers 125-122 mercredi soir au Moda Center. Une période de cinq minutes sans but au moment où ils avaient le plus besoin de points a fait la différence dans un match très disputé. Voici trois réactions clés - avec des clips et des analyses connexes, bien sûr - d'une autre occasion perdue pour les champions en titre à court d'effectif.

La sécheresse dans les moments cruciaux condamne les Dubs

Jordan Poole a marqué 38 points et délivré six passes décisives mercredi, faisant suite à sa meilleure performance en carrière (12 passes décisives) lors de la victoire des Warriors sur le Thunder d'Oklahoma City. Steve Kerr et Draymond Green ont dit que c'était peut-être sa meilleure performance en tant que professionnel. Golden State semblait en route vers une autre victoire cruciale sans Steph Curry lorsque Poole a brièvement pris le relais au milieu du quatrième quart-temps, rôtissant Anfernee Simons en un contre un pour un layup puis secouant Jerami Grant pour un trois points en arrière.

Les Warriors menaient 114-110 à 5:48 de la fin du match après le débordement de Poole, revenant d'un déficit dans le quatrième quart-temps pour apparemment prendre le contrôle du match avant le crunch-time. Au lieu de cela, dans une scène qui est devenue trop familière avec et sans Curry sur le plancher, ils ont complètement perdu le contrôle quand cela comptait le plus.

Le prochain score de Golden State n'est intervenu que plus de cinq minutes plus tard, lorsque Portland a réduit à néant une avance de trois positions grâce à Poole qui s'est échappé pour un layup à 46 secondes de la fin.

Les Dubs ont complètement abandonné leur attaque habituelle dans les moments les plus importants du match. Poole, qui était plutôt calme et contrôlé à PDX, s'est retrouvé à forcer frénétiquement le jeu, perdant la balle en essayant de séparer un piège de l'écran avec un mouvement de rotation et gaspillant un autre voyage en s'isolant pour un coureur difficile et pivotant.

Klay Thompson a raté un tir à trois en transition et Green a jeté le ballon en essayant de trouver Poole par une fenêtre qui ne s'est jamais ouverte.

Les Warriors ont eu deux occasions d'égaliser le score sur des tirs à trois ouverts à un peu plus de deux minutes de la fin du quatrième quart-temps, mais Andew Wiggins et Donte DiVincenzo ont raté leur tir sur la même action. La tentative de remise en jeu de Green était juste à côté de la marque.

Peut-être y avait-il vraiment un couvercle sur le panier pour Golden State dans l'embrayage. Mais le processus appelle les résultats, et les Warriors ont dévié de l'approche offensive axée sur le mouvement, les passes d'abord, la réflexion rapide qui les avait aidés à suivre le rythme de Lillard et des Blazers tout au long du match de mercredi quand ils avaient le plus besoin de points.

Les tirs époustouflants de Poole et la main chaude de Thompson ont tenté de jouer les héros, d'autant plus que Curry était présent à la maison. Il n'était pas surprenant que l'attaque de Golden State s'effondre dans les moments cruciaux, non seulement parce que c'est une tendance courante en 2022-23, mais aussi parce que les Warriors ont renoncé à jouer le type de basket qui fait leur succès.

Golden State se fait tuer dans la peinture

Golden State a battu les Blazers de 39 points en profondeur, avec 21 tirs à trois points sur 49. Thompson et Poole ont réussi sept tirs à trois points chacun, DiVincenzo a tiré cinq balles longues et Wiggins en a tiré deux sur trois.

Un tel écart devrait suffire à battre une équipe aussi friande de tirs à trois points que Portland, surtout si l'on tient compte de l'incapacité de sa défense à garder le ballon devant et à empêcher les tentatives au bord du panier. Seuls les Spurs de San Antonio, qui ont la pire défense de la ligue, autorisent plus de tirs au panier que les Blazers, selon Cleaning the Glass.

Portland a réussi à compenser sa défaite dans la bataille des tirs de loin en s'emparant de la peinture et en marquant 66 points dans ce lieu sacré. Lillard a réussi 16 lancers francs sur 16 à lui tout seul, et les Blazers ont dépassé les Warriors de 22 points, soit deux points de moins que leur avantage dans la peinture.

Il n'y a pas de honte à laisser Lillard prendre le virage. Il est une alerte rouge pour les défenseurs de l'écran de balle, avec une capacité de tir en pull-up rapide comme un chat et un élan soudain après le dribble pour vivre dans la zone peinte quand il le veut. Mais mercredi, Golden State a trop souvent offert peu de résistance au point d'attaque, ce qui a permis à Green d'éviter des scores faciles.

Les Blazers, avec des passeurs dynamiques comme Lillard et Simons, sont toujours difficiles à défendre. Ils ont été rendus encore plus dangereux mercredi par l'absence de Jusuf Nurkic, blessé, et par l'échange de Josh Hart avant le match, ce qui a permis à Chauncey Billups de jouer une attaque en cinq temps, avec Eubanks comme plongeur, de l'ouverture du score au buzzer final.

La pénétration des dribbles est un facteur X durable pour les Warriors. Plus ils l'arrêtent d'un côté et la trouvent de l'autre, plus il est difficile pour les champions en titre d'être battus. Golden State était à l'opposé de ce spectre contre Portland, grimpant la pente même si cela se traduit par des tirs à trois points.

Les Warriors changent de stratégie défensive
Les Warriors ont presque perdu leur emprise sur ce match dans le deuxième quart-temps, totalement incapables de contenir le ballon - même lorsque Lillard était assis - et manquant cruellement le lancer de flamme de Thompson à l'autre bout du terrain, qui s'est reposé brièvement. Portland nettoyait le verre offensif et gagnait aussi la bataille de l'énergie.

Lorsque Golden State était mené de neuf points à quelques minutes de la mi-temps, il semblait que les visiteurs étaient bien partis pour avoir un déficit de deux chiffres à l'entracte. Mais plutôt que de céder à l'élan des Blazers, les Warriors ont changé de tactique défensive pour créer le leur.

Regardez combien de fois les Dubs aident et récupèrent ici. N'oubliez pas le refus de la balle par Wiggins après la sortie parfaite de Poole, ni le retard de Donte DiVincenzo sur Jerami Grant pour empêcher la passe supplémentaire à Simons pour trois points. C'est Green au meilleur de sa ligne arrière.

Cette possession défensive a fait l'effet d'une bombe par rapport à presque toutes celles qui l'ont précédée. Golden State n'avait tout simplement pas opéré avec ce type d'intensité et de connexion sur tout le terrain jusqu'alors, ce qui pose la question de savoir si les Dubs l'ont soudainement allumé.

Les deux déplacements suivants ont été une preuve facile de l'affirmative, Lillard et Simons étant tout simplement dépassés par les Warriors - qui avaient été écrasés par les rebonds toute la nuit jusque-là - et tendant des pièges dans les actions d'écran.

L'avantage défensif de Golden State s'est également traduit à l'autre bout du terrain, avec en point d'orgue le tir à trois points de Poole juste avant la mi-temps. Ce but est intervenu après que les Warriors aient fait plusieurs passes supplémentaires, passant de bons à excellents offensivement pour mettre un point final à un deuxième quart-temps qui a changé le jeu.

La genèse de ce sursaut n'était d'ailleurs pas totalement aléatoire. Qui ne serait pas revigoré par le poster dunk de DiVincenzo sur Eubanks ?

Les Warriors ne sont pas assez bons pour attendre d'être stimulés par un fait marquant pour se battre défensivement, surtout lorsque Curry est encore sur la touche. Ils n'ont manifestement pas pu maintenir cette approche hyper-agressive pendant le reste du match. Il n'y avait tout simplement pas de réponse durable aux incursions constantes de Lillard vers l'anneau.

Mais le fait que Golden State soit capable de passer de zéro à soixante en défense est un rappel de ce que cette équipe pourrait être à son apogée, et une confirmation de l'influence de Green de ce côté du ballon.

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